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Le libéralisme : nouveau départ pour l'Afrique noire [Broché]
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Le libéralisme : nouveau départ pour l'Afrique noire [Broché]
Auteur :Mamadou Koulibaly
Editeur :
Collection : Afrique 2000
Langue: Français
Parution :
Nombre de pages : 226
Dimensions :

Resumé :
Mamadou Koulibaly, Le libéralisme, nouveau dépar suite
 
 
 
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Le libéralisme : nouveau départ pour l\'Afrique noire [Broché]
 
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Descriptif du Produit
Mamadou Koulibaly, Le libéralisme, nouveau départ pour l'Afrique noire
Mamadou Koulibaly, Le libéralisme, nouveau départ pour l'Afrique noire, Paris, L'Harmattan, 1992, 224 p. On peut ne pas partager le paradigme dont se réclame un auteur et néanmoins reconnaître l'ardeur de ses convictions et l'effort de persuasion dont il témoigne. C'est le cas pour l'ouvrage de Mamadou Koulibaly, professeur à l'Université d'Abidjan et qui affiche d'emblée, dans son titre même, la thèse qui va être défendue. Préfacé par J. Garello dont M. K. fut l'élève à l'Université d'Aix-Marseille, le livre se réclame de la version contemporaine du néo-libéralisme qu'est le courant que, dans les années soixante-dix, on a pu appeler celui des - nouveaux économistes - (comme on parlait alors des - nouveaux philosophe -) qui se veut fidèle à Hayek plus qu'à Friedman et qui revendiquerait volontiers l'étiquette de - libertarien -.
Qu'on ne se méprenne donc point sur l'affirmation de J. Garello selon qui M. K. - est tout à la fois constitutionnaliste, politologue, financier et juriste : un véritable économiste - (p. 7). Il ne s'agit nullement en effet de revendiquer une multidisciplinarité qui, en matière de sous-développement, serait de bon aloi, mais bien davantage, dans un véritable impérialisme de l'économie, de coloniser des disciplines connexes en leur appliquant, dans un économisme généralisé, les outils économiques. Koulibaly en est bien conscient qui se borne à indiquer avoir voulu - rassembler un ensemble d'essais portant sur l'analyse économique des institutions économiques et politiques de l'Afrique - (p. 16).
L'ouvrage comporte donc une idée directrice — à savoir que - l'ajustement structurel dans les pays de la zone franc a deux ennemis : la politique et la monnaie - (p. 206), idée qui va se développer en trois arguments correspondant chacun à une partie de l'ouvrage.
Premier thème : - La monnaie cfa joue contre le développement -. Plus de la moitié du livre va être consacrée à l'étude monétaire de la zone franc que certains ont analysée comme une zone de domination, d'autres comme une zone de solidarité. M. K. soutient pour sa part que les mécanismes mis en place, notamment ceux du compte d'opérations (pierre angulaire au service des trois principes que sont la parité fixe du franc métropolitain et du franc cfa, de l'unité de réglementation des changes vis-à-vis de l'extérieur et de la convertibilité illimitée des monnaies au sein de la zone) conduisent les Etats africains, dégagés de la contrainte de leur balance des paiements (la balance des capitaux étant déconnectée de celle des marchandises) à vivre au-dessus de leurs moyens en utilisant la politique monétaire comme moyen du déficit budgétaire, en stimulant le coût d'usage du capital et en favorisant la fuite de l'épargne en raison de la faiblesse des taux d'intérêt, en empêchant, de ce fait, la constitution de véritables marchés financiers. Après cette critique l'auteur va rejeter un certain nombre de solutions alternatives qui ont pu être présentées : création d'un fonds monétaire africain (Michalet), rattachement du cfa à l'écu, monnaie commune détachée du franc et de l'écu (Brasseul et Engelhard) pour préconiser, à la suite de Centi, un système monétaire concurrentiel dans lequel le consommateur-roi pourrait librement choisir la monnaie répondant le mieux à ses besoins. Chaque monnaie nationale circulant librement à l'intérieur de l'ensemble africain, les coûts de calcul, transaction, information pourraient être élevés au départ, mais, très optimiste, M. K. estime que le nombre de monnaies en circulation se réduirait progressivement avec disparition des monnaies les plus inflationnistes. Libéral convaincu, l'auteur envisage même que ceci puisse n'être qu'une solution transitoire en attendant que - la gestion de la monnaie puisse être abandonnée à des entrepreneurs privés offreurs de monnaie (n. 15, p. 102).
Deuxième argument développé dans cet ouvrage : - Le parti unique ne peut assurer le développement -. Laissons de côté le premier chapitre de cette

seconde partie du livre intitulé - Les économistes et le développement de l'Afrique -, bien rapide et approximatif dans la trilogie qui nous est présentée (les orthodoxes, les - économistes du développement - (sic), les radicaux) mais non essentiel, pour en venir aux deux chapitres suivants. Contrairement à la partie précédente la thèse ne vient pas ici couronner l'interprétation de mécanismes préalablement décrits ; elle est affichée d'emblée pour contester des positions adverses. M. K. se réfère donc à l'école du public choice considérant la politique comme un bien public, estimant que les dirigeants optimisent des objectifs personnels, se référant au théorème de Coase (selon lequel des effets externes négatifs apparaissent parce que les individus utilisent des actifs sans avoir à les payer). Cet appareil sert à l'auteur à contester la thèse du parti unique comme facteur de cristallisation des énergies, bénéficiant d'économies d'échelle, ou comme acteur de la construction d'une unité nationale en réduisant les économies externes liées aux ethnicités tribales et à revendiquer la déréglementation de l'activité politique, la libération du marché de production du droit, à plaider pour la concurrence politique comme étant le meilleur moyen de révélation des préférences des citoyens. Tout aussi optimiste que dans la première partie de son livre, M. K. estime là encore que les coûts d'information, transaction, etc., seront réduits car seuls survivront les partis les mieux gérés capables de proposer aux citoyens des produits politiques à coûts faibles.
Troisième argument : « Plus de liberté pour l'homme et pour le citoyen assure le développement économique ». Dans cette troisième partie de l'ouvrage qui est la plus courte des trois, M. K. se réfère à la théorie des droits de propriété pour défendre l'idée que si le développement est d'abord affaire de mentalités, le corollaire en est que « les droits de propriété sont de puissants instruments de production des mentalités » (p. 25) dans une analyse qui se veut tout à la fois « logique et historique » (p. 172). Si le premier qualificatif s'applique bien ici, la lecture historique nous paraît quant à elle plus partielle et par là même quelque peu partiale : la suppression de Y open field et le mouvement des enclosures ont sans doute été des préalables de la révolution industrielle mais les travaux sur celle-ci (Mantoux, Nef, Fohlen, Ashton, etc.) nous montrent aussi le rôle essentiel qu'ont pu jouer les réglementations étatiques fondant ultérieurement la thèse de la protection des industries dans l'enfance de l'école historique allemande.
Maîtrisant bien la théorie économique, sous la forme que lui donne le main stream, sachant exploiter les ressources de l'analyse géométrique ou économétrique, M. K. a su se hisser au niveau de ses pairs. L'humilité de la phrase mise en exergue de son ouvrage : « A tous les intellectuels du monde au nom d'un Africain qui voudrait savoir », témoigne peut-être cependant, au seuil d'une carrière, de certitudes moins établies qu'il ne pourrait le paraître. C'est du moins l'interprétation que, pour notre part, nous voudrions lui donner.
Guy Саше.
 
 
 
 
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