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PIERRE MULELE OU LA SECONDE VIE DE PATRICE LUMUMBA
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PIERRE MULELE OU LA SECONDE VIE DE PATRICE LUMUMBA
Auteur :Ludo Martens
Editeur :
Collection :
Langue: Français
Parution :
Nombre de pages : 345
Dimensions :

Resumé :
Le jour où les peuples noirs auront une voix pré suite
 
 
 
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18.000 F
Vendu par laurence
 
 
 
Neuf
Ce livre, qui en apparence ne traite que de notre histoire révolutionnaire de 1958 à 1968, est en fait d\'une actualité brûlante. Il contribue à approfondir la réflexion sur les perspectives pour une révolution qui couve au Congo-Kinshasa.

En étudiant la naissance de la conscience révolutionnaire chez Mulele, en analysant comment il a rejeté les privilèges liés à son statut de ministre et de parlementaire, en décrivant le sérieux avec lequel Mulele assimila la science de la révolution et en montrant comment il se lia aux paysans, pour les conduire à la révolution, il contribue à décanter la voie de l\'avenir. Comme Mulele, il nous faut cesser de vouloir \'arriver\' dans des institutions fondées sur la misère de notre peuple et destinées à perpétuer la domination étrangère. Il nous faut faire un avec les masses populaires, non par une rhétorique facile, mais par des actes. Tout intellectuel révolutionnaire devra nécessairement se fondre en elles, démonter avec elles les rouages de l\'exploitation capitaliste dont la dictature n\'est que la part sensible, les amener, à partir des faits quotidiens, à connaître leurs droits et à se reconnaître dans le socialisme, les amener à transformer leur mécontentement individuel en revendications collectives, à comprendre que la satisfaction de ces revendications ne peut s\'obtenir qu\'en s\'unissant à d\'autres camarades dans le cadre d\'une structure politique organisée avec un programme révolutionnaire, à simplifier le contenu idéologique du socialisme pour le traduire en mots d\'ordre clairs correspondant à nos réalités nationales.

Cultivons la rigueur dans l\'étude des expériences révolutionnaires comme dans le travail scientifique pour que nous soyons capables de contribuer au développement de la conscience politique des masses comme Mulele nous en a donné l\'exemple. Chassons l\'individualisme débridé par lequel la dictature nous disperse: l\'organisation, la discipline, la clandestinité, la solidarité et la fidélité seront les armes avec lesquelles nous continuerons le combat de nos ancêtres.
 
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Descriptif du Produit
Le jour où les peuples noirs auront une voix prépondérante dans l'écriture de l'histoire de leur continent, ils donneront une place d'honneur à ce combattant dont le nom même, quinze ans après son assassinat, est inconnu de beaucoup d'Africains: Pierre Mulele.

Sous le régime colonial, le pouvoir établi au Congo belge avait réussi à effacer de l'Histoire les noms de tous les patriotes qui s'étaient dressés, les armes à la main, contre les conquérants blancs. En 1897, plus de 6.000 soldats noirs s'étaient soulevés contre leurs officiers belges commandés par le baron Dhanis. Ils avaient organisé des maquis dans la région de Uvira-Baraka-Kabambare-Kasongo. Les troupes du roi civilisateur Léopold II mettront dix ans avant de venir à bout des dernières poches de résistance. Soixante ans plus tard, même un Lumumba ignorera les noms de Pierre Kandolo, de Saliboko, de Changuvu qui avaient dirigé la résistance armée des fiatetela, des Bakusu, des Bango-Bango, des Baluba, des Tanganyka, etc.1

Le régime néo-colonial a, lui aussi, un intérêt vital à gommer de la mémoire du peuple les noms et l'œuvre de ses adversaires les plus résolus. Mais de nos jours, l'Histoire marche d'un pas accéléré et il ne faudra pas soixante ans avant que le peuple congolais reconnaisse à leur juste valeur les mérites historiques de Pierre Mulele.

Pendant les soixante-quinze ans de régime colonial, le peuple congolais a été écrasé, divisé, morcelé: aucun mouvement anticolonialiste ne put prendre une ampleur nationale. Patrice Lumumba aura été le premier à unir tous les patriotes issus d'innombrables ethnies dans un seul mouvement dirigé contre l'ennemi commun à tous : le régime colonial. C'était en 1958-1960.

Trois années plus tard, Pierre Mulele donnait le signal du deuxième mouvement révolutionnaire d'envergure nationale. Par son ampleur et sa profondeur, il dépassa de loin la lutte pour l'indépendance. Cette insurrection populaire déclenchée le 1er janvier 1964 n'a jamais eu son égale dans toute l'histoire des populations congolaises. Et ce fut les armes à la main que les basenji ('indigènes') prirent conscience de leurs intérêts nationaux.

Lumumba est devenu un mythe après sa mort. Mulele, lui, entra de son vivant dans la légende. Le mythe de Lumumba ne s'est développé que parmi les paysans et les travailleurs car eux seuls se reconnaissaient pleinement dans ce héros qui ne recula pas devant le sacrifice de sa vie pour arracher la libération nationale. Certains évolués se félicitaient, au contraire, de la disparition de ce gêneur qui les avait empêchés de se jetter à cœur joie dans les bras des Belges. D'autres encore, se parant du titre d'héritiers spirituels, songeaient surtout à l'héritage matériel qu'ils ne tarderaient pas à encaisser s'ils parvenaient au pouvoir sous le drapeau du lumumbisme.

Son héros assassiné, le peuple, qui avait donné naissance au mythe de Lumumba, ne se sentit pas vaincu. Il n'aspirait qu'à venger le martyr. Encore peu organisé et peu conscient, le peuple avait besoin d'un nouveau héros et d'un nouveau mythe pour se dresser contre ses ennemis. Il n'en doutait pas: Lumumba reviendrait et dans sa seconde vie, il écraserait impitoyablement les adeptes du PNP, le Parti des Nègres payés. Gizenga était tout désigné pour reprendre le flambeau mais il lui manquait la hardiesse révolutionnaire à laquelle le peuple aspirait. Lumumba renaissant serait avant tout un combattant. Et celui qui se présenta devant le peuple en combattant s'appelait Pierre Mulele. C'était un homme discret qui, contrairement à Lumumba, n'aimait pas faire de grands éclats oratoires devant des assemblées surchauffées. C'est uniquement à cause de ses actes que, de son vivant, Mulele est devenu un personnage de légende. Les paysans et les travailleurs n'avaient jamais eu connaissance d'un programme ou d'une déclaration émanant de Mulele mais pourtant, même dans les coins les plus reculés du pays, on parlait de cet homme qui agissait comme nul autre ne l'avait jamais fait auparavant: il s'était rendu dans les villages, parmi les paysans, les chasseurs, les coupeurs de noix de palme; il avait déclenché la lutte armée avec des lances, des flèches, des machettes, des cocktails molotovs; dans les bases libérées, il avait instauré le pouvoir des pauvres contre les collaborateurs.

A la fin de sa vie, allant au devant de la mort, Lumumba avait entrevu les grandes vérités de la révolution nationale et démocratique. Mulele reprit l'Histoire là où Lumumba l'avait portée dans un ultime effort et il la mena infiniment plus loin. Il dirigea la première grande révolution populaire contre le néocolonialisme dans l'Afrique post-indépendante. Il montra que la cause de l'indépendance était inséparable de celle des paysans et des ouvriers et qu'elle ne pourrait aboutir que dirigée par une pensée marxiste-léniniste.

Aux yeux des réactionnaires, Pierre Mulele et Patrice Lumumba méritaient doublement la mort. Lumumba fut assassiné le 17 janvier 1961 dans une opération coordonnée où Mobutu et Kasavubu, Tshombe et Munongo jouèrent chacun leur rôle. Lumumba mort, il fallait, pour qu'il soit complet, que le crime s'accompagne d'un assassinat spirituel. Et on assista alors à ce spectacle insolent et inédit où l'on voit les Tschombe et les Mobutu consacrer héros national leur victime dans le but évident de détourner sa mémoire, de tronquer son œuvre, de falsifier sa pensée, d'effacer tout ce qui était authentiquement révolutionnaire dans cet homme.

Mulele fut, lui aussi, assassiné par deux fois. Sur ordre de Mobutu, il connut, le 3 octobre 1968, une mort des plus atroces. Ses ennemis tentèrent de le tuer spirituellement en rayant son œuvre de la mémoire du peuple par tous les moyens, y compris la terreur la plus épouvantable.

Mulele n'aurait pu réaliser son œuvre sans que Patrice Lumumba n'en ait jeté les fondements et il est impossible de saisir pleinement le sens de l'action de Lumumba sans en comprendre le prolongement logique dans l'activité révolutionnaire de Mulele.

Les paysans et les travailleurs qui se sont soulevés en 1963-68 contre le néocolonialisme se considéraient indistinctement comme des mulelistes ou des lumumbistes. Les nouvelles générations de révolutionnaires congolais trouveront leurs armes dans l'héritage de Patrice Lumumba et Pierre Mulele.
 
 
 
 
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