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Abo,une Femme du Congo [Broché] |
Auteur :Ludo Martens
Editeur :
Collection :
Langue: Français
Parution :
Nombre de pages : 272
Dimensions :
Resumé :
Présence du maquis - des massacres, toujours des suite
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Neuf |
15 août 1945. Malungu, un grand camp de coupeurs de noix de palme, qui travaillent sur les palmeraies de la Compagnie du Kasaï. Des dizaines de cases en pisé bien alignées. Au loin la rivière Kwilu chantonne. Accroupis dans la pénombre autour des braises du feu, des hommes tendent l\'oreille. D\'une hutte leur parviennent des gémissements, des pleurs, un bruissement affairé de pagnes. La sage-femme, après avoir coupé le cordon ombilical à l\'aide d\'une lame de rasoir, saisit entre les doigts une pincée de cendres de bois de palmier et les applique sur la blessure pour stopper l\'hémorragie. Elle est contente, la sage-femme. Rarement, elle a délivré une petite fille aussi adorable et robuste. Tout sera pour le mieux si maintenant l\'enfant accepte le nom que sa mère lui a trouvé. Labon, la femme qui vient d\'accoucher, a fait un songe, il y a quelques mois. Abo, une tante décédée il y bien des années, lui a révélé qu\'elle reviendrait bientôt parmi les siens. Chez les Bambunda, chaque nouveau-né incarne l\'esprit d\'un mort. Il importe donc de l\'appeler par son véritable nom. Si on lui donne un nom qui ne convient pas, le bébé s\'agite, pleure et proteste violemment. Il faut alors consulter le féticheur pour découvrir l\'identité exacte de la revenante. Précautionneusement, la sage-femme souffle le mot \'Abo\' à l\'oreille du bébé. Et, malheureusement, l\'enfant sourit. Son nom est bien Abo, ce qui, dans la langue des Bambunda, veut dire: le Deuil. |
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Descriptif du Produit |
Présence du maquis - des massacres, toujours des massacres. Monguya à propos de l'assassinat de Mulele; l'exécution de la mère de Mulele. L'écho de la voix de Pierre Mulele.
Une génération est passée depuis le jour où Abo a quitté le Congo-Kinshasa. Nous sommes le 30 juin 1990, vingt-et-un ans plus tard. Le majestueux fleuve Congo a déversé beaucoup d'eau dans la mer, beaucoup de cadavres aussi et pas mal d'illusions. Des mercenaires blancs venus d'Afrique du Sud, à l'époque de l'insurrection muleliste, ont eu tout loisir d'écrire leurs mémoires. Ils y ont fait étalage de leur haine des nationalistes et des communistes et multiplié leurs éloges au Pacificateur et à son Authenticité. |
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